PaySud mag

Castex sur fond de fumée noire en Lot-et-Garonne
L'influenza aviaire dans les Landes, Justine et les inondations catastrophiques dans le Lot-et-Garonne . Jean Castex était dans le sud-ouest ce vendredi pour apporter la bonne parole gouvernementale. Il était attendu de pied ferme à Marmande par la Coordination rurale 47 qui avait mobilisé ses troupes avec leurs tracteurs menaçant d'empêcher l'hélicoptère du Premier ministre d'atterrir. On se contentera finalement de la réception d'une délégation de la CR à la sous-préfecture par un membre du cabinet de Jean Castex. Mais cela n'a pas empêché la démonstration de la colère. On en aperçoit l'émanation, en fumée noire, en arrière-plan lors de sa déclaration à Marmande, en dépit d'un camion de pompier placé en fond. Le Premier ministre promet "diligence" en matière de procédure de catastrophe naturelle.
Les agriculteurs lot-et-garonnais lancent quant à eux un cri d'alarme à propos des conséquences des inondations:terres sous l'eau, élevages sinistrés. Il mettent en cause l'Office Français de la Biodiversité qui empêche l'entretien des fossés ce qui favorise la stagnation de l'eau. Les anciens agriculteurs affirment que dans le passé "on a jamais vu ça", les fossés étaient curés, entretenus et les eaux s'évacuaient.

L'origine de la fumée... (Ph Facebook CR47)
L'origine de la fumée... (Ph Facebook CR47)

"Rassurant" dans les Landes (CIFOG)
Les représentants du CIFOG - Interprofession du foie gras - ont pu échanger avec le Premier ministre Jean Castex pour porter la voix des professionnels à l'occasion de sa visite dans le Sud-ouest. Ils ont pu évoquer la problématique de l'influenza aviaire.

Le CIFOG se félicite d'avoir bénéficié de l'oreille attentive du Premier ministre, qui se veut rassurant sur le soutien financier de l'État pour indemniser les préjudices subis par l'ensemble de la filière et sur les délais de mises en place de ces indemnisations.

Le CIFOG a également pu porter sa demande de création d'un groupe de travail sur le sujet de la vaccination composé de tous les acteurs concernés : laboratoires, scientifiques, administrations, vétérinaires et professionnels. Il s'agit d'étudier toutes les données relatives à cette solution qui ne peut être immédiate mais qui doit être une piste de travail et qui ne doit pas mettre en péril l'ensemble des filières avicoles.

De plus, le CIFOG a demandé à ce que le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation procède à la mise en place, comme en 2017, d'un groupe de suivi régulier sur l'évolution sanitaire (évolution des foyers, opérations de nettoyage et de désinfection et conditions de remise en production...) ainsi que sur le suivi des indemnisations,...

Enfin, le CIFOG a réaffirmé sa détermination à défendre l'élevage en plein air, qui fait partie de l'ADN de la filière, tout en confirmant le devoir de mettre les animaux à l'abri en période à risque. En effet, de l'avis des scientifiques, en période à risque, la mise à l'abri de tous les animaux pour les protéger d'une contamination par les oiseaux sauvages est une nécessité temporaire et ne remet absolument pas en cause la pratique de l'élevage en plein air. Ainsi, l'accès au parcours reste une priorité, quel que soit le modèle de production.
(Communiqué)


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :



Paysud Mag. Responsable: Gilbert Garrouty, journaliste
Contact:info@paysud.com