Les députés enterrent le bouclier rural et craignent le gaz de schiste

N. Kosciuscko-Morizet, G. Peiro, Ch. Jacob
Deux rapports attendus
Cette question du gaz et des huiles de schiste préoccupe les populations sur une bonne partie du territoire, depuis la Picardie au sud-ouest et au Midi. Aussi une bonne dizaine de députés de toutes tendances sont-ils intervenus, exprimant à peu près tous les mêmes craintes, y compris le président du groupe UMP Christian Jacob. Seul, un autre élu UMP Michel Gonnot, a souligné l'intérêt que peuvent présenter de telles réserves d'énergie, et estimé nécessaire au moins de savoir ce qu'il en est de leur présence dans le sous-sol français. Selon certaines estimations, les stocks pourraient y être importants.
La réponse de la ministre de l'Ecologie et du Développement durable a montré que le gouvernement prend en compte l'intérêt de telles éventuelles réserves énergétiques, mais il n'est pas question, assure-t-elle, que soient accordées "des autorisations dans des conditions à risques". Nathalie Kosiuscko-Morizet a expliqué comment le gel des opérations a été obtenu par le dialogue avec les compagnies concernées, et rappelé que la suspension concerne aussi les demandes de permis, et donc le projet dit de Cahors. Le code minier français s'avère quant à lui inadapté à la société actuelle, et le gouvernement a entamé une procédure d'adaptation. D'autre part une mission conjointe du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a été lancée début février 2011 pour éclairer le gouvernement . Un rapport d’étape doit être remis pour le 15 avril 2011 et le rapport final pour le 31 mai 2011. Les rapports seront rendus publics et les conclusions en seront tirées avant fin juin 2011.
La réponse de la ministre de l'Ecologie et du Développement durable a montré que le gouvernement prend en compte l'intérêt de telles éventuelles réserves énergétiques, mais il n'est pas question, assure-t-elle, que soient accordées "des autorisations dans des conditions à risques". Nathalie Kosiuscko-Morizet a expliqué comment le gel des opérations a été obtenu par le dialogue avec les compagnies concernées, et rappelé que la suspension concerne aussi les demandes de permis, et donc le projet dit de Cahors. Le code minier français s'avère quant à lui inadapté à la société actuelle, et le gouvernement a entamé une procédure d'adaptation. D'autre part une mission conjointe du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a été lancée début février 2011 pour éclairer le gouvernement . Un rapport d’étape doit être remis pour le 15 avril 2011 et le rapport final pour le 31 mai 2011. Les rapports seront rendus publics et les conclusions en seront tirées avant fin juin 2011.
Paysud Mag. Responsable: Gilbert Garrouty, journaliste
Contact:info@paysud.com
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