Les trois points forts d'un Tech & Bio Aquitaine et Sud-Ouest réussi
Matériels innovants pour tracteurs et animaux, retour du cheval, et regard sur un marché des vins bios en devenir

Au cours de la visite officielle (Ph Paysud)
En dépit des caprices du temps qui incitaient à rester dans les vignes pour combattre le mildiou, on devait comptabiliser près de 1 500 entrées, ce qui n'est pas si mal pour un salon spécialisé. Mais comme l'a dit le préfet de Région "on est en présence du révolution silencieuse" qui conduit à passer de la viticulture conventionnelle à la bio. Le mouvement est en cours en Gironde, mais aussi au plan national puisque, comme l'a souligné la directrice de l'Agence Bio, Mme Mercier, on atteint le million d'hectares. La France refait son retard au plan européen. C'est le résultat des incitations de l'Etat, des régions -en particulier en Aquitaine- ou des départements, mais aussi des efforts de viticulteurs convaincus.
Marché: le point d'interrogation

Philippe Bourdens (chambre 33) à l'oeuvre (Ph Paysud)
Toujours côté matériels, on a assisté au retour de la bonne vieille charrue et du non moins vieux décavaillonneur tous deux à traction chevaline, comme quoi l'histoire n'est qu'un éternel retour. Encore que... Certains viticulteurs n'ont pas caché qu'il n'ont aucune envie de revenir un demi-siècle en arrière et de se cramponner aux mancherons! Mais il y a la question de l'image... En tout cas ce retour du cheval fait l'affaire de quelques entreprises qui se sont spécialisées dans l'utilisation du cheval dans les vignes. Elles ne savent où donner du collier. .. Il faut dire que dans ce domaine de la traction animale les matériels deviennent eux-aussi plus performants. On a ainsi pu voir évoluer un genre de cultivateur sur roues disposant d'un siège pour le conducteur du cheval. Le moins heureux est bien l'équidé: en dépit de son gabarit de trait, il peine quelque peu pour tracter l'engin et, soucieux de dépense inutile, s'arrête pile au dernier échalas.
Et puis le vin bio, non seulement il faut réussir à le produire, mais il est aussi nécessaire de la commercialiser. La conférence qui s'est déroulée sur le sujet a montré que les choses ne sont pas simples. Le vin bio semble devoir inventer son organisation, mais aussi ses propres filières de distribution. La grande (distribution) se ferait tirer l'oreille pour lui faire plus de place dans ses linéaires...
G.G.
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Paysud Mag. Responsable: Gilbert Garrouty, journaliste
Contact:info@paysud.com
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